mercredi 7 novembre 2012

Cherchons l'erreur...

On peut lire aujourd'hui dans le Journal de Montréal, un article où on attribue ces paroles à Pauline Marois, en parlant de Gérald Tremblay, Maire de Montréal jusqu'à cette semaine.

*Il mérite comme n'importe quel citoyen d'être d'abord considéré comme innocent
tant que rien n'a été prouvé quant à sa culpabilité*

Hypocrisie sortant de la bouche de Pauline.

Je suis 100% d'accord avec ceci, mais je n'arrive pas à croire que cela sort de la bouche de Pauline Marois,  il y a erreur sur la personne, après tout ce qui c'est dit à l'Assemblée Nationale depuis plus de 2 ans, vous comprendrez mon incrédulité.

Jean Charest, lui, il disait que tant que la preuve n'est pas complétée, les oui-dire ne sont que des allégations, finalement il disait assez vrai ce cher Jean Charest, ma chère Pauline.

Avec ce que dit Pauline, oui,  après cela on se demande pourquoi le peuple est si mêlé!!! Avant, pendant et après...! Trois façons de voir!

Mais une chose est claire...

On détruit des carrières pour faire CARRIÈRE!
Pas pour le mieux-être des quebecois, mais pour  sa CARRIÈRE.
 
voilà ce qui est de la bassesse, le loisir par excellence du parti québécois
et une grande partie des médias
 
Je ne préfère pas accepter, que oui, il y a de la pourriture et oui je veux bien *dealer* avec ça, Non, mais suite à cette diffusion  les gens se prononcent et traitent à qui mieux , mieux les uns et les autres de bandit, alors que nous ne verrons jamais plus qu'une infime partie de la preuve, venant de l'opération Marteau et l'Upac, et on va payer pour ce luxe car pour moi, que cette Commission Charbonneau existe et qu'elle soit diffusée, c'est un luxe que je n'ai pas les moyens de payer.

Je lis présentement le livre de Jean Cournoyer,( je vous le recommande: Dans le feu de l'action,Les Editions de l'Homme) le chapitre sur la Commission Cliche versus sur la pègre d'hier dans la construction (Dédé Desjardins fait paraître les mafiosos d'aujourd'hui bien ordinaire, ahurissant!,j'avais tout juste 18 ans, alors je vous dirais que ce que je lis me sidère complètement) .
 
*6 mai 1975 - Le rapport de la commission Cliche est rendu public. Il n'est pas tendre envers les agissements de la FTQ-Construction qu'il identifie à de la corruption et à du banditisme. Il blâme aussi la complaisance de certains entrepreneurs en construction et dénonce la négligence et le laissez-allez du gouvernement. http://fr.wikipedia.org/wiki/1975_au_Qu%C3%A9bec *
 
Mais le PQ a fait quoi?
 
A l'émission Tout le monde en parle,Jean Cournoyer disait que suite au rapport REMIS EN MAI 1975 de cette commission il avait été un peu faible, mais admettait qu'il avait aussi manqué de temps. Pourquoi? Parce que son gouvernement libéral a été battu par les PQ en 1976, soit quelques mois après que soit mis en place des solutions suite à la sortie du rapport. Ce même gouvernement péquiste, qui a blâmé tout ce qui bougeait, respirait depuis plus de deux ans, en la personne de Madame Marois,si bien qu'on avait l'impression que bons nombres de quebecois ne savaient dire autre chose que *CROSSEUR, VOLEUR* 
 
Ce gouvernement PÉQUISTE  a fait QUOI de novembre 1976 à décembre 1985 AU COMMANDE DU QUÉBEC pour contrer la corruption et le banditisme dans la construction? Si ce parti a été élu, ce devait être pour faire mieux?
 
Alors que ce parti à été au pouvoir pendant environ 9 ans après le rapport encore tout chaud de la Commission Cliche.
 
Le parti québécois en 2012, nous a martelé: Oh combien était pleine de trou la loi 35, alors qu'ils ont participé à l'étude de cette loi avant qu'elle ne soit adopté. et je pourrais vous en étaler encore et encore des ces non-sens.

Si on est encore au prise avec le même problème ou presque, ne peut-on pas blâmer bien légitimement le parti québécois, qui me semble avoir ignoré voire mis aux oubliettes ce rapport. Alors quand je lis son livre, il n'y a rien là-dedans pour apaiser ma colère, surtout quand je lis à quel point cette commission a erré et  fut une *faiseuse* d'idole en les personnes de MM. Cliche, Chevrette, Mulroney, et Bouchard.


L'erreur s'appelle Pauline Marois, l'erreur s'appelle parti québécois.

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